Références mythologiques et antiques en littérature: Hébé.

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Références mythologiques et antiques en littérature: Hébé. 

Hébé, dans la mythologie grecque (Juventas pour les Romains), était la fille de Zeus et d’Héra. Déesse de la jeunesse, elle a eu à priori un rôle d’échanson, c’est à dire de servir à boire aux dieux de l’Olympe.

Elle fut, suite à un faux mouvement, une chute, remplacée par Ganymède dans sa fonction. La tradition la tient encore pour l’épouse d’Héraclès (Hercule pour les Romains). Elle était vénérée dans plusieurs cités grecque, notamment à Corinthe où s’élevait un temple en son honneur.

En littérature, en poésie, on trouve de multiples évocations de cette déesse:

Louis Ackermann lui a consacré un poème dans son recueil Contes et poésies (1863): « Hébé ».

« Jupin, qu’Hébé grisait au firmament,
Voyant ainsi Vénus servir à table, »

« A Mme Cne T », Premières poésies, Musset, 1829.

« Le feu que le Titan pour nous a dérobé,
Et qui puisent le vin dans la coupe d’Hébé. »

« La Fontaine de jouvence », Les Stalactites, Théodore de Banville, 1846.

« Cette élégante enfant, cette Hébé de jeunesse,
Hébé que tous les Dieux prendraient peine à servir ? »

« Une jeune femme au bain », Pensées d’Août, Sainte-Beuve, 1837.

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