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Poésie d’actualité (5): Encore Diego.
Une poésie en prose pour l’enfant du peuple. Quand une étoile meurt, une constellation agonise. Quand un enfant de la balle s’en va, sa comète s’éternise. Diego était libre, et le football était champagne, et les bulles brillaient de son vacarme. Maradona avait le monde dans ses pieds, et la vie dans le chaos de son génie.
Rien ne lui appartenait, sauf ses humeurs et ses cris. Un peintre, un danseur s’est envolé dans la majesté des envies qu’il suscitait.
Dieu, créature légendaire, à peine humaine, lui, comment gardait-il les pieds sur Terre? Quelle difficulté indicible de partager son existence? Sa femme, sa famille, sa dépouille en pleine indécence. Partagée par tous, en Argentine, et dans le monde entier, il devient objet insensé de dévotion exacerbée.
Des bidonvilles de Buenos Aires au lethéen atmosphère de la sainteté immédiate, Diego, plus grande figure de notre siècle, rend le ciel écarlate. Ne reste que Pelé…. Rois des mondes qui ne nous appartiennent pas. Le Rock est mort, le football prend le pas. Les légendes parlent entre elles, et nous, nous regardons. Ne reste que le plaisir, et surtout les désirs des monstres sacrés qui vivent en procuration le chemin de nous autres pions.
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