Références antiques et mythologiques en littérature: Atropos, les Moires.

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Références mythologiques et antiques en littérature: Atropos, les Moires.

Atropos est une des trois Moires, divinités grecques du destin. Elle a deux sœurs, Clotho et Lachésis. Elles apparaissent dans la fameuse Théogonie d’Hésiode au VIII ème siècle av. J-C qui conte la formation de la Terre, des Cieux et la création des Dieux.

Les trois sœurs symbolisent la naissance, la vie et la mort, donc l’existence. Clotho, la fileuse, tisse. Lachésis, la réparatrice, déroule le fil de la vie. Atropos, l’inflexible, tranche le fil et met fin à la vie. Chez les Romains, comme vous l’aurez deviné, les Moires sont les Parques, noms plus connus de ces divinités mythologiques.

À noter qu’un papillon appelé Atropos est orné sur le dos d’une tête de mort, référence directe à la fonction de la divinité d’arrêter la vie.

Présence d’Atropos dans quelques poèmes:

Chez La Fontaine, « Les souris et le chat-huant », Fables LivreXI, 1678.

« On abattit un pin pour son antiquité,
Vieux palais d’un Hibou, triste et sombre retraite
De l’oiseau qu’Atropos prend pour son interprète »

Chez François de Malherbe, « À M. de La Garde », Poésie Livre I, 1628.

« Désolé je tiens ce propos,
Voyant approcher Atropos
Pour couper le nœud de ma trame :
Et ne puis ni veux l’éviter,
Moins aussi la précipiter ;
Car Dieu seul commande à mon âme. »

Chez Victor Hugo, « L’égout de Rome », Les Châtiments, 1835.

« Comme au milieu des fleurs s’ébattent les colombes.
On croit, dans cette brume et dans ces catacombes,
Entendre bougonner la mégère Atropos ;
Le pied sent dans la nuit le dos mou des crapauds ; »

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