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Poésie de poète (3): la part des chiens.
Se taire ou traire les pies des médias complaisants
Prendre le peuple et ses envies pour des enfants
Rire, médire, flétrir les soupirs des pauvres
C’est vomir sa suffisance des autres.
Dans un pays riche, la pyramide est élevée
En bas, les sans-dents contre les sans-papiers
Au-dessus, les frustrés de Mercedes regardent les idiots de l’écran
Qui se prennent pour des pharaons, des éléphants
Qui lèchent les cothurnes des rois du mondes
Des prodigues d’argent, de cette onde
Mouvante et enivrante, bulle de champagne
Ode des pires outrances égoïste sans pagne
Qui s’exposent dans un parangon de vertu de travail
Quand la plupart se restaure des fruits de leurs entrailles.
Du haut de mon primat, de celui de pute numérique
Je jette ma part aux chiens , aux hommes qui ne peuvent payer
A ceux qui sont anonymes, car trop pauvres pour m’intéresser.
Ce monde, comme l’ancien, est cruel.
Avant, les plus forts aux cicatrices de combat s’élevaient
Maintenant, le pouvoir revient dans les mains de lèvres lipeuses.
Jeter sa part aux chiens… finalement rien n’a changé
La noblesse est moins chique et plus négligée.
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