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Poésie dans le confinement : consentement.
« Liberté, j’écris ton nom ».
Libre, ce à quoi on consent,
Obligé ce à quoi on est con
Devant l’interdiction
Devant le suffrage absent.
Premier confinement :
Stupéfaction et effroi,
Pourtant, des élections, nos voix
Le rideau tombe sans raisonnement.
De nouveau, la nuit et en hiver,
C’est écrit, les sans-grade en enfer
Gouverner, c’est prévoir
Sauf pour le peuple à l’abattoir.
Qu’il choisisse sa forme
Économique ou sanitaire
Une protection floue, à défaut d’être claire
Des élites si intelligentes, l’incompétence énorme.
Seulement, le peuple mauvais, la France
Ne comprend pas les Lumières des puissances
Parisiennes et riches, éduquées,…mais moinos qu’avant
Qui se pensent De Gaulle, sans être résistant.
Pourquoi prévoir ou expliquer?
Prendre la peine de parler
À des veaux mal éduqués
Quand il faut confiner….
Triste solution nécessaire
Pour sauver ce qui reste
Quand le courage a manqué
Impuissance despotique
D’une nomenklatura dépassée
Hésitant entre le laxisme et les coups de trique
Pauvreté affligeante de la classe politique
Du plus grand pays de débat d’idées
De la France
De celle de Louis XIV, de Robespierre, d’Hugo et du Général
D’une nation orgueilleuse de sa principale passion
Celle du peuple et du bien public….
Il n’en demeure que l’écho, comme un son
Mais se perd dans toutes les valeurs, la raison.
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