Parnasse/symbolisme, mouvement littéraire.

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Parnasse/symbolisme. Mouvements littéraires.

 

Contexte historique :désenchantement dans la politique et les grandes causes suite à l’échec de la IIème République (1848-2 décembre 1851). Développement de la révolution industrielle et de la réussite matérielle et bourgeoise.

Epoque : des années 1860 à la fin du siècle.

Auteurs : Baudelaire, Rimbaud, Verlaine ( de passage dans ces mouvements pour ces auteurs), Gautier, Leconte de Lisle, Heredia, Mallarmé

Oeuvres majeures : Poèmes antiques (Leconte de Lisle, 1853), Les Trophées (Heredia, 1893), l’après-midi d’un faune (Mallarmé, 1876), Emaux et camées (Gautier, 1852)

Genre : la poésie.

Devise : « L’art pour l’art »(mouvement parnassien)

 

Le mouvement parnassien trouve son manifeste dans la préface de Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier en 1835. Il met en avant la laideur de ce qui est utiles, et la beauté de ce qui apparaît inutile. Cette vision de l’art d’un point de vue uniquement esthétique se précise dans son poème L’Art. Le nom du mouvement fait référence d’ailleurs à la montagne où séjournaient Apollon et ses muses. Une revue Le Parnasse contemporain naît en 1866, et réunit les poètes se reconnaissant dans ce mouvement, dont le chef de file devient Leconte de Lisle.

Ils refusent l’engagement politique, propre aux romantiques, puis aux naturalistes. Ils s’écartent aussi du lyrisme romantique, pour pratiquer une écriture impersonnelle. Le travail de la forme poétique est au cœur des enjeux du Parnasse, et on constate un retour des formes fixes et des contraintes que remettent en cause les romantiques. Le sonnet, l’ode, le rondeau redeviennent donc à la mode. Le mouvement parnassien n’est pas uniforme. Il accueille Baudelaire, Verlaine, ou Rimbaud, qui s’en écartent ensuite, ne voulant pas s’enfermer dans des règles trop contraignantes.

 

Le symbolisme conserve l’importance accordée à la forme poétique, mais recherche un autre but que purement esthétique. Il exprime la vérité cachée du monde, les symboles que renferment les choses ou les objets. Comme l’écrit Baudelaire, pour les symbolistes, « tout est hiéroglyphes ». Ainsi, par ses correspondances, par associations d’idées, il révèle les vérités abstraites cachées dans le monde concret. Cette croyance dans une réalité cachée mène des symbolistes à étudier les arts occultes ou le spiritisme. Elle les engage de manière générale à se dissocier de la société réelle, et devenir des marginaux, comme le constate Verlaine avec le concept de « poètes maudits »(1884,1888).

Constitué par des rassemblements ponctuel d’artistes, le symbolisme n’est pas une véritable école littéraire. Il faut attendre 1886 et le poète Moréas pour donner un nom à cette tendance. Le symbolisme cherchant à faire naître l’idée par les sensations adopte une écriture rythmée, musicale, que Verlaine définit dans son poème « Art poétique »(1884 Jadis et naguère). D’ailleurs, poètes et musiciens collaborent comme Fauré qui met en musique Verlaine, ou Debussy Maeterlinck. La pureté de la poésie représente l’ultime vision du monde, comme le porte Mallarmé qui devient le chef de file des symbolistes.

 

Le symbolisme a du mal finalement à passer la fin du siècle. Les progrès de la technique et la modernité mènent les écrivains à se détacher de ce courant spirituel qui essayait de se développer en marge de son époque.

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